À une demi-heure de Montauban, une maison bourgeoise du 19e s, son parc de 2 ha et sa maison indépendante. Encadré par deux colonnes carrées blanches, un large portail à double battant marque l'entrée du domaine. D'élégantes volutes entourent les initiales dorées de l'épouse du propriétaire originel. Construite sur le flanc d'une colline qui surplombe les vergers avoisinants, élevée de trois niveaux, la folie se trouve au coeur d'un parc foisonnant aux arbres centenaires. Dérobée au regard des passants, seules son ancienne tour de guet et sa toiture émergent de la canopée. Un chemin goudronné serpente autour d'une colline boisée pour mener à la villa principale. La demeure est élevée de trois niveaux sur sous-sol et protégée par un toit à deux pans en ardoise. Il est surmonté de deux chiens assis et trois cheminées en brique rose. Au nord-ouest, la flèche de la tour de guet culmine à 25 m environ. Au sud, il surplombe une piscine de 10 x 4 m, depuis laquelle un double perron mène à une large terrasse qui borde la villa sur trois côtés. Une rambarde de pierre blanche aux motifs ovales, novateurs pour l'époque, protège les deux volées d'escalier qui, symétriques, enjambent deux serres intérieures, et la terrasse. La façade principale, en pierre et en brique, couverte d'un crépis de couleur vieux rose, est coiffée d'un fronton ouvert bordé d'un lambrequin dentelé en bois blanc. Chacun des deux étages que compte la villa présente en son centre un balcon, également en bois blanc, au garde-corps sculpté à volutes. Enfin, le chemin, qui redescend vers l'extrémité sud-ouest du parc, mène à une maison annexe avec deux garages et une grange, desservie par un portail d'accès indépendant.