Dans une petite ville d'art entre Anjou et Poitou, une confortable demeure des 15e et 17e s à la décoration raffinée. Dans la plus belle rue de la ville, un portail électrique noir dissimule le logis en angle à 45° : à droite le corps du 15e s. est flanqué d'une tour d'escalier à couverture pyramidale ; au fond de la cour-jardin, la façade du 17e est percée de grandes ouvertures et de lucarnes en anses de panier qui s'ouvrent dans le brisis de la toiture, d'ardoise et en bon état, comme sur tout l'édifice. Derrière, perpendiculairement, une ancienne remise a été aménagée au-dessus d'un préau-terrasse qui domine un deuxième jardin tandis qu'un troisième s'allonge de l'autre côté du corps du 15e. Plusieurs entrées sont possibles. La principale traverse la partie 17e. dans laquelle donne la cuisine - parfaitement aménagée -, et précédée d'une salle à manger ou salle des petits-déjeuners. Dans l'aile la plus ancienne de la demeure, un vaste vestibule dessert un premier salon à cheminée (ou salle à manger) et mène au grand salon à cheminée monumentale, traversant entre la cour-jardin et le sud, côté où, en retour d'angle, une chambre discrète avec sa salle d'eau et ses toilettes surplombe le troisième jardin. La tour de l'escalier en vis, accessible directement depuis le grand salon, conduit à une suite (chambre, bureau, dressing, salle d'eau) d'où la vue sur la ville, la rivière et le château est un spectacle permanent. Sur le même palier, une autre porte ancienne permet un accès à un ample couloir qui mène à une autre chambre au midi avec sa salle d'eau et des toilettes séparées puis, dans le corps 17e cette fois, à deux autres chambres avec chacune sa salle d'eau et ses toilettes (séparées dans la deuxième). La décoration de tous les espaces a été pensée pour conférer à chacun un style propre. Le corps de logis le plus ancien est édifié sur trois caves et surmonté d'un vaste grenier sous une charpente en carène de bateau. Un garage fermé s'ouvre dans la cour-jardin. Dans le second jardin, sous la cuisine, une buanderie a trouvé sa place. Le chauffage au gaz de ville agit par le sol de travertin au premier niveau, au moyen de radiateurs à l'étage où les pièces sont sur parquet. Tous les plafonds sont isolés par de la laine de verre. Grâce à la fibre haut-débit et aux répéteurs partout, l'ensemble de la demeure est connecté.