Exclusivité
SAINT PIERRE SUR DIVES (14170)
Dans le Calvados, près de Saint-Pierre-sur-Dives et à 30 min des côtes de la Manche, une maison de maître de la fin du 19e s , au coeur d'un parc verdoyant. La propriété se situe à deux pas d'une église gothique du 13e s. La rue est bordée de maisons à colombages et de petits corps de ferme. Un mur de briques surmonté d'une grille en ferronnerie est délimité par une imposante haie de thuyas et à droite, un portail ouvre sur une allée ombragée. L'entrée ainsi formée, orientée au nord-ouest, est soulignée par un alignement d'arbres de hautes tiges. Construite à l'orée du 20e s., la demeure est une élégante villégiature au coeur de son parc ou 'villa des champs'. La bâtisse, à l'image de celles édifiées par la bourgeoisie d'affaires d'avant la Première Guerre mondiale, était auparavant nommée 'Le château'. Les façades sont enduites d'un sable local de couleur crème. L'ornementation est empruntée à l'architecture classique ; chapiteaux, guirlandes, murs en bossage, chaînages d'angle et encadrements de fenêtre sont rehaussés d'un blanc immaculé. La façade sur rue est davantage chamarrée que celle de l'arrière, qui donne sur le parc. Bâtie sur trois niveaux, la demeure est surélevée. Un escalier bordé de rambardes en fer ouvre sur un perron. Le logis est rythmé par quatre baies, situées de part et d'autre de la porte, au premier niveau, cinq au deuxième puis six élégants châssis de toiture au dernier. À l'arrière, deux portes-fenêtres ouvrent sur une large terrasse accessible par un escalier à double révolution ; s'y ajoutent trois hautes fenêtres, tandis que les deux étages en comptent cinq chacun. Le toit, à la Mansart, coupé à quatre pans et à brisis courbé, est d'ardoise et surmonté d'épis de faîtage ainsi que de deux imposants conduits de cheminée au niveau des pignons. À l'avant, une allée gravillonnée dessine les espaces de circulation tandis que des tapis de pelouse esquissent de belles perspectives. Le parc est à l'anglaise et de beaux arbres centenaires enserrent la demeure. À l'entrée de la maison, de chaque côté de l'escalier, des haies d'ifs soulignent les tableaux des fenêtres du rez-de-chaussée. À l'arrière, un couloir de nage a été bâti dans le sens de la largeur face à la maison. Depuis le patio qui couvre la terrasse, un escalier accède à une plage carrelée qui entoure la piscine et qu'encadrent trois palmiers. Une allée gravillonnée délimite deux larges espaces enherbés jusqu'aux limites de propriété, d'imposantes ceintures d'arbres dissimulant les environs. S'ajoutent à l'ensemble une serre ancienne et une dépendance, de 150 m² environ, à rénover. Au-delà, se distinguent des espaces champêtres puis la Dives, qui s'écoule paisiblement.