Dominant la vallée de la Charente, aux confins de l'Angoumois et de la Toscane charentaise, un château du 17e s , ses terrasses IMH, ses dépendances, son parc de 8 ha et sa source. Depuis la route 699 qui passe au sud du château, une grande allée bordée de marronniers mène à la grille de la propriété. À droite de cette grille, une dépendance en L bâtie à l'est dissimule une piscine, un pigeonnier gothique et un four banal. Ces derniers sont protégés par un enclos de mur s'étendant de la piscine à la douve, où il se transforme en mur de soutènement. À droite de la dépendance, une allée de charmes noueux traverse des aires enherbées. Le château, accessible en traversant le jardin sur 50 m, surplombe le fleuve Charente. Il suit un plan en L, ouvert sur la vallée ensoleillée qu'il domine. Ses deux ailes encadrées de douves sèches au sud-est et à l'ouest, sont bordées de deux étages de vastes terrasses bordées de balustrades en pierre du 17e s. Le logis noble s'orne d'une série d'arcades du 16e s. siècle sur toute la longueur de la terrasse inférieure. A l'ouest, la tour romane du 13e s., posée sur le roc, s'avance en éperon vers la vallée face au fleuve qui coule 300 m plus bas. Les murs du château sont couronnés de créneaux sur mâchicoulis. La toiture à faibles pentes en tuiles canal est masquée par les créneaux. Les gargouilles ont la forme de gueule de canon. Il faut s'approcher du château pour découvrir la balustrade, au bord de la douve sèche. On franchit cette dernière par un pont menant à la porte de la demeure. En descendant vers l'ouest, une maison orientée dans le sens de la pente vers le fleuve se tient à flanc de colline. Dans cette direction, s'étendent la lande et des taillis. Au-delà du parc arboré, vers l'ouest, des aires enherbées jouxtent les bois situés en bordure de propriété.