À 30 min de Toulouse, dans les terres vallonnées du pays de Cocagne, un presbytère du 18e s , ses dépendances, son parc et sa piscine. Construit au 18e s., modifié et agrandi par la suite jusqu'à sa tour, achevée au début du 20e s., l'imposant édifice, dont les murs en tuileau incrustés de pierres du Tarn et les toits de tuiles à deux, trois ou quatre pans dominent le paysage, était autrefois un bien paroissial. Enchâssée dans le corps de la propriété, l'église de la commune fut le témoin de nombreux conflits de religion avant d'être restaurée au 19e s. Elle arbore un clocher-mur caractéristique de cette partie de l'Occitanie. Sa modénature est sobre, marquée seulement par une corniche à denticules, des bandeaux d'étage moulurés, des encadrements de baie et appuis de fenêtre en terre cuite à peine saillants. Les baies, assez régulières, sont majoritairement droites et pour certaines en plein-cintre ou en arc surbaissé, pleines de portes, fenêtres ou portes-fenêtres pour beaucoup protégées par des contrevents en bois peint en rouge. La bâtisse, dans sa globalité, s'étend sur un plan horizontal est-ouest et comprend un corps de logis, une tour en son milieu, enfin diverses dépendances : une ancienne écurie, qui a conservé son sol pavé de galets et que surmonte un grenier, un ancien garage, une cuisine d'été, une chaufferie et, dans le prolongement final, un vaste garage à trois portes. L'emprise au sol des annexes est d'environ 175 m², les charpentes et le tuilage y ont été refaits à neuf en 2009. Plus avant sur la droite après l'entrée dans la propriété, un parc d'une superficie de 1,17 ha, au sein duquel trône un cèdre séculaire, s'étire vers le nord-ouest. Une piscine, traitée au sel, y a été bâtie.