Au coeur de la nature, au pied des Alpes, un domaine agricole anobli au 18e s , sa chapelle et ses dépendances, entourés de 15 ha de prairies et d'arbres fruitiers. Au sein du domaine agricole qui compose la propriété, anoblie au 18e s., l'édifice principal présente aujourd'hui encore toutes les composantes d'un château provençal. L'entrée historique s'effectue par une grande grille en fer forgé soutenue par deux piliers en pierre de taille surmontés de pots à feu. Accessible depuis le jardin bas grâce à quelques marches en pierre longées par deux rampes pleines, également en calcaire, elle ouvre sur une cour située au pied de la façade sud du château et formant terrasse par sa restanque maçonnée ; une terrasse enherbée et ponctuée de platanes protégeant une fontaine moussue en pierre, qui constitue le point central du domaine. La hauteur des arbres, le bruit de l'eau et les jeux de lumière entre les feuilles participent à l'impression d'intimité que procure le bel espace clos, contrastant avec l'effet de perspective qui se dégage depuis les restanques et les prairies situées dans son prolongement, au sud. Le château présente au sud-est une large façade de cinq travées cadrées par deux ailes en retour sud. À l'époque de leur construction, la recherche de monumentalité et de symétrie a donné naissance à deux bâtiments situés aux deux angles sud de la terrasse et flanqués l'un comme l'autre d'une tourelle d'apparat : la chapelle et le pigeonnier à l'ouest, la maison du gardien à l'est. Les bâtiments situés en dehors de cet espace central sont quant à eux les vestiges de l'activité agricole : écurie, bergerie et hangar, entre autres.