ROYAN (17200)
Architecture moderne, cette villa balnéaire inscrite au titre des Monuments Historiques est l'œuvre de Pierre Marmouget, associé pour l’occasion à Édouard Pinet. Elle offre 204 m² habitables environ sur une parcelle de 411 m² à quelques mètres du marché du Parc et de la plage de la Grande Conche.
Dessinée en 1952, la villa est marquée par une architecture audacieuse, inspirée des lignes fluides d’un navire. Élevé sur deux niveaux, le corps principal rectangulaire épouse la forme de la parcelle allongée, puis se développe ensuite, telle une proue, selon une généreuse courbe en forme de rotonde surmontée d’une coursive. L’ensemble repose sur une dalle mince à peine surélevée pour créer une sensation d’apesanteur. Un jeu de claustra en béton et briques de verre fait ensuite le lien avec un second volume d’où se détache un voile de béton aux lignes complexes dessinant une loggia au toit ajouré qui repose sur un pilotis.
Son plan libre, caractéristique du mouvement moderne, permet une organisation des espaces et des volumes selon l’attribution de leur fonction. Le rez-de-chaussée du corps principal est ainsi constitué d’une seule pièce de 100 m² aux volumes spectaculaires. Les poteaux se substituant aux murs porteurs permettent la présence d’une ouverture unique sur la quasi-totalité de la longueur de la pièce et de sa courbe. Au sein de cette vaste pièce chaque fonction dispose de son espace, structuré par des différences de niveaux, de nature de sol ou d’éléments décoratifs et fonctionnels. L’espace « séjour » et sa fenêtre bandeau est bordé par une inédite rangée d’ailes verticales formant un brise-soleil intérieur qui le sépare de l’espace “coin du feu”, surélevé de deux marches, avec sa sculpturale cheminée suspendue faisant face à une banquette ancrée en équilibre. Le foyer de la cheminée s’étire jusqu’à l’espace « repas », supportant une enfilade qui semble flotter en se portant à la même hauteur que l’espace « salon », kiosque épicentre de la rotonde donnant accès à une terrasse par des baies coulissantes courbes. Le dernier espace conçu par l’architecte dit « jardin intérieur » longe le salon en revenant vers le séjour et occupe une étonnante véranda : le sol est constitué d’une couche de terre végétale recouverte de dalles de ciment aléatoirement percées pour disposer des plantations, le plafond est décollé de la maison par une double rangée de pavés de verre qui ceinture la quasi-totalité du corps principal, toujours dans une volonté d’évoquer la légèreté. L’escalier en comblanchien, prolongé d’une large coursive intérieure, conduit à quatre chambres et à une salle de bain. La chambre prenant place dans la rotonde bénéficie, grâce à ses deux fenêtres bandeaux accolées, d’une lumière tamisée par une symbolique pergola de béton qui chemine sur la coursive extérieure. Une quatrième chambre avec salle d’eau occupe l’étage du second volume de la maison, ouverte sur la loggia, accessible par un escalier extérieur dont la finesse de la serrurerie rappelle l’univers nautique. Le rez-de-chaussée de ce volume est occupé par une cuisine avec sa propre cheminée, une buanderie, communiquant avec un garage attenant.
Une œuvre d’art Moderne qui attend l’amateur éclairé sachant lui redonner l’énergie des années 50. Cette annonce vous est proposée par M. Christophe GIRALDE - SARL - N°RSAC: , Enregistré au Greffe du tribunal de commerce de Saintes