À deux pas des Alpes, aux Balcons du Dauphiné, entre terres et eaux, un château du 15e s , ses dépendances et ses 42 ha de parc et de prairies. La propriété est isolée de l'extérieur par des haies et plantations d'arbres de diverses essences endémiques, dont plusieurs sont séculaires. Depuis une route communale, l'entrée s'effectue par un portail, qui ouvre sur un chemin ombragé menant au château, ancré dans ses terres depuis bien des siècles, dont les façades donnent une impression de hauteur et de solidité avec ses quatre niveaux d'habitation, dont un de combles. Des membres de la noblesse dauphinoise le firent ériger au 15e s. et en restèrent propriétaires jusqu'au 18e s. Seules trois familles se sont succédé par la suite, jusqu'à aujourd'hui. Très bien conservé au fil du temps, il a enregistré diverses modifications et restaurations, ce qu'atteste le cadastre napoléonien, où il apparaît que l'édifice était jadis plus étendu. L'actuel occupant en a assuré un entretien régulier, améliorant le logis en maintenant son aspect originel, flanqué de trois tours rondes, d'une tour hexagonale, qui daterait du 14e s., et d'une échauguette. Les murs extérieurs ont été recrépis et jointés à la chaux, redonnant de l'éclat aux façades, rythmées par de robustes fenêtres à croisée. Au sud, courent un balcon-terrasse et un balcon. Les toits sont en bon état avec des couvertures en tuiles écailles, vernissées sur les tours rondes. Un pignon à redent s'élève au nord. Ailleurs, des corniches, portées par des corbeaux, forment le couronnement des têtes de mur et des mâchicoulis en encorbellement construits au 19e s. ornent certaines façades. Trois gargouilles ont été rapportées autrefois d'une église. L'ancienne ferme du château et la plupart des dépendances qui lui étaient associées avoisinent le logis principal. Elles abritent deux grands appartements, de vastes garages, une remise, deux locaux de stockage et une ancienne étable, aux côtés d'un autre bâtiment à usage de hangar, d'atelier et de garage agricole. D'autres bâtiments se découvrent ça et là dans le domaine - une bergerie en bois, une ancienne bergerie en pierre, une chapelle du 14e s. et une cuisine d'été - ainsi qu'une pièce d'eau, un déversoir et un étang où miroite le ciel. Plus loin, des terres agricoles au découpage symétrique contrastent avec le parc et ses espaces intimistes. Entourant, ce dernier abrite notamment une futaie, un verger, une plantation de résineux, un grand étang poissonneux et des sous-bois que traverse un chemin ouvert sur des clairières ou des prairies. Enfin, la propriété est grevée d'une servitude d'abreuvoir, dont il convient de préciser qu'elle n'a pas été utilisée depuis des décennies.